« D’une rive à l’autre de l’Atlantique, emprunter le paysage »

Les œuvres racontent la contemplation du paysage d’une rive à l’autre de l’Atlantique, entre la Bretagne – pays d’origine – et la Guyane – pays d’adoption. Entre mer et forêt, d’un continent à l’autre, la verticalité des arbres et l’horizontalité de la mer se croisent.

L’empreinte est au cœur de la démarche. Expérimentée il y a longtemps, avec l’argile, le plâtre, la feuille de plomb, en sculpture, elle a trouvé sa place en dessin, par frottage avec le graphite ou le crayon à l’huile, sur le papier.

Traces fragmentées de morceaux de bois, de palmes, de galets… qui redessinent ce qui est resté en mémoire du paysage traversé. Des strates d’ocres des collines tranchées pour le passage de la route, vers Saint Georges ou Apatou, des falaises rocheuses du Finistère Sud, des rochers lisses et ronds de la route des plages de Rémire, de ceux rugueux et majestueux, du Pouldu au Bélon. De criques en criques, petites rivières en Guyane, petites plages en Bretagne.

Et puis, il y a la couleur : celle de la terre, si riche de nuances en Guyane, ocres collectés sur la route, celle de l’eau, immatérielle, tranquille et laiteuse à l’Ouest de l’océan.